Euro Millions : le gros gagnant travaille toujours!

[Jose]

Euro Millions : le gros gagnant travaille toujours!

Le commerçant heureux vainqueur du tirage de l’Euro Millions de la fin du monde, en décembre, vient d’empocher ses 102 M€. Voilà son histoire.

On dit qu’il faut toucher du bois pour avoir de la chance. On pourrait même préciser du bois de… Revel, commune de Haute-Garonne connue pour sa fabrique de meubles et son musée du Bois et de la Marqueterie.

Car, selon nos informations, c’est dans cette petite ville qu’un chanceux a validé sa grille d’Euro Millions qui, lors du tirage (de la fin du monde) du 21 décembre, lui a valu de remporter le gros lot : près de 102 M€, soit le troisième plus important jackpot décroché à un jeu de hasard dans notre pays.

Le père de famille vient de recevoir son chèque au siège de la Française des jeux (FDJ) à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). Le bulletin du bonheur a été enregistré au tabac-presse-Loto situé galerie du Midi. Une boutique qui, ces prochains jours, devrait connaître un afflux de joueurs misant sur une répétition de l’histoire…

Pas un flambeur

Notre heureux veinard, désormais 320e fortune de l’Hexagone, est commerçant. Et, à ce jour, il n’a toujours pas baissé le rideau. Il a décidé de continuer à travailler quelque temps alors que son pactole peut, rien qu’en intérêts (et donc sans toucher au capital), lui rapporter 10000 € par jour!

Lors de la remise de son trésor à 9 chiffres, le monsieur a confié avoir appris en direct, lors du tirage à la télévision, qu’il devenait brutalement un nouveau Crésus. « Sur le coup, on ne réalise pas. Je n’ai pas fermé l’œil de la nuit, j’ai cogité, j’ai fait plein de calculs. Au début, je me suis dit que ça faisait 100 appartements à 1 M€, puis j’ai pensé : Mais qu’est ce que je vais faire avec 100 appartements? » a-t-il expliqué à la FDJ, racontant aussi qu’il avait « tout de suite planqué le ticket ». « La deuxième nuit, en revanche, j’ai très bien dormi », a-t-il assuré. Il a attendu deux jours après le tirage avant d’appeler le numéro « grands gagnants » de l’opérateur de jeux.

L’homme n’a pas du tout le profil du flambeur, veillant à ne pas précipiter les choses ni à changer, jure-t-il, les « habitudes de vie » de la famille. Il entend, avec son épouse, faire fructifier son magot dans les investissements immobiliers plutôt qu’à la Bourse. Il n’a pas du tout l’intention de quitter sa région Midi-Pyrénées, qu’il « aime beaucoup ». Pas d’exil fiscal en vue donc. « Toute cette mise en scène, ça fatigue, c’est grotesque », répond-il quand on lui demande son point de vue sur la polémique Depardieu. Il faut dire que ses gains à l’Euro Millions sont exonérés d’impôts. Cela ne l’empêchera tout de même pas de s’acquitter à l’avenir de taxes liées à son nouveau patrimoine, notamment l’ISF.

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