Parker n’est pas à l'ouest

[Jose]

Parker n’est pas à l'ouest

All-Star, joueur de la semaine dans la Conférence Ouest et enfin meilleur joueur du mois de janvier dans cette même Conférence… Tony Parker les accumule, les distinctions. C'est la première fois de sa carrière que le meneur de San Antonio et de l'équipe de France reçoit cette dernière récompense. C'est la première fois pour un basketteur tricolore tout court.

Tony Parker a le vent en poupe. A 30 ans, le meneur français est au sommet de son art. Sélectionné le 24 janvier dernier pour le All-Star Game par les entraîneurs pour la cinquième fois de sa carrière, le pensionnaire des Spurs se présentera dans deux semaines à Houston auréolé d’un statut nouveau: celui de meilleur joueur de la Conférence Ouest. Un titre qui lui a été décerné vendredi par la NBA, Parker devenant le premier Français à recevoir pareil honneur.

Une distinction loin d’être usurpée pour celui qui a connu un mois de janvier de feu, marqué par une moyenne de 21,9 points à 56,3% de réussite au tir et 7,9 passes par match. "TP" a signé cinq double-double pour débuter 2013 et joué un rôle décisif dans le bon début d’année effectué par son équipe, qui a affiché le meilleur bilan de la prestigieuse ligue de basket en janvier avec 12 victoires pour 3 petites défaites. Seuls les Denver Nuggets ont fait aussi bien sur la même période.

Dans la course au titre de MVP

En succédant à Kevin Durant, distingué en octobre et novembre, et Chris Paul, primé en décembre, Tony Parker redore également le blason de la franchise de San Antonio, sous-médiatisée outre-Atlantique. Il fallait en effet remonter à avril 2002 pour trouver trace du dernier Spur honoré en tant que meilleur joueur du mois avec Tim Duncan. Un joueur qui a raté les quatre dernier matches de son équipe et qui est parfaitement suppléé dans le rôle de leader par Parker, plus que jamais candidat crédible pour le titre de MVP de la saison régulière.

La NBA l'a d’ailleurs fait entrer directement à la 4e place de son classement hebdomadaire des postulants au titre de meilleur joueur de l’exercice. Seulement devancé par Kevin Durant, LeBron James, meilleur joueur de janvier à l’Est, et Carmelo Anthony, le Français est porté aux nues par l’éditorialiste Sekou Smith, lequel a trouvé une formule qui symbolise la dimension du meneur de la meilleure équipe de la ligue: "Si l’ère Duncan est toujours d’actualité, les Spurs sont désormais l’équipe de Parker." Difficile de lui donner tort.

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